Le droit de propriété
Le droit de propriété est
né de l'effondrement du système féodal.
John Locke développa
l'idée que la propriété est le prolongement de la personne. "L'homme (...)
porte en lui-même la justification principale de la propriété, parce qu'il est
son propre maitre et le propriétaire de la personne."
Le principe de la liberté de propriété :
L’article 544 du code
civil définit le droit de propriété
« La propriété est
le droit de jouir des choses de manière la plus absolue, pourvue que l'on n'en
fasse pas un usage prohibé pour la loi ou par les règlements ».
C'est un droit patrimonial
ancré dans un bien. Ce droit patrimonial peut se démembrer en plusieurs
droits :
- l'usage
- le fructus
-
l'abusus.
CEDH article 1 du
protocole additionnel « toute personne physique ou moral a droit au respect de
ses biens. Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d'utilité
publique et dans les conditions prévues par la loi et les principes généraux de
droit internationaux. »
La formule « droit de
propriété » n'apparait pas dans la CEDH. C'est la jurisprudence Marck
contre Belgique de 1979 qui considéra que « le droit de disposer de ses
biens constitue un élément traditionnel fondamental du droit de
propriété ».
La cour de justice d'union
européenne CJUE consacre un principe général de droit communautaire dans un arrêt
HAUER contre Land.
Le Conseil constitutionnel
reconnaît à l'article 17 reconnaît que la propriété est un droit inviolable et
sacré nul ne peut en être privé si ce n'est lorsque la nécessité publique,
légalement constatée, l'exige évidemment et sous la condition d'une juste et préalable
indemnité. »
Le conseil reconnaît son
caractère fondamental tant pour les propriétaires privées que publiques.
Il a également consacré
l'idée de conciliation avec les objectifs sociaux.
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