LA CONVENTION D'ASSISTANCE BÉNÉVOLE
Est une création jurisprudentielle pour garantir la réparation d’une personne qui se serait blessée en assistant une autre personne en danger et qui serait dans l’incapacité d’exprimer son consentement. A priori lorsque quelqu’un aide une personne en danger, il n’y a pas de contrat faute d’échange de consentement. A priori, ces faits devraient relever du cadre de la responsabilité délictuelle, or il n’y a pas de faute de la victime secoure. La consécration de la convention d’assistance bénévole : La jurisprudence a adopté une position constante concernant les « secouristes victimes ». La première chambre civile du 1 er décembre 1969 consacra l’obligation de réparer les dommages subis par le secouriste lorsqu’il assistait la personne en danger. La 1 ière Chambre civile dans un arrêt du 27 janvier 1993 a confirma cette position en refusant la réparation de l’assistance sur le fondement de la responsabilité délictuelle dans la mesure où la vi...